• Sam le regarda au-dessus de son demi-pêche, avec les yeux légèrement plissés. "Tu crois ça?"

    - Oui." Il eut l'air de réfléchir, puis ajouta : "Prouve-moi le contraire." Un silence.

    "Pas de problème. Je pourrais même te le prouver tout de suite si tu veux. Le temps de sortir du bar...

    - Allez. C'est parti. Tu vas te dégonfler, mais bon."

    Sam fit une petite moue et pencha légèrement la tête sur le côté. Ses cheveux longs changèrent de position sur son épaule, certains tombants, d'autre se recourbant légèrement. Ses doigts caressèrent la table, la tapotèrent un moment, concentrés. "Non. Mais je suis bien, là. Et j'aimerais finir mon demi. C'est dommage de gaspiller un si beau demi, qu'en plus tu vas m'offrir.

    - C'est ce qu'on verra. En attendant, faut que tu fasses ce que t'as dit." Il fixa les yeux verts en amande alors que tous deux sirotaient doucement. Il eut envie de rire. Il ne savait pas trop si c'était l'attente de gagner son pari, ou de le perdre, ce qui serait plus drôle, ou simplement de bonheur et de bien-être, et l'anticipation de plus de bonheur et de bien-être. "Le plus beau moment de l'amour, c'est quand on monte les escaliers". Peut-être que c'était la même chose pour les paris débiles. Dieu qu'il avait envie de prendre cette main aux doigts fins, de l'autre côté de la table. Après tout l'attitude de Sam était très claire.

    Le demi-pêche agonisa dans un léger bruit de succion, et Sam se leva en souriant, rejetant ses cheveux derrière ses épaules."Ton heure est venue."

    Ils marchaient côte à côte, se frôlant souvent, s'éloignant lorsqu'ils se frôlaient, se rapprochant lorsqu'ils ne se frôlaient pas, marchaient vite dans les rues pleines de monde.

    "Alors, tu te dégonfles?

    - Pas du tout. Je veux juste le faire à l'endroit idéal. Ah, tu aimerais bien que je le fasse pas, hein?

    - Non, en fait, je préfèrerais que tu le fasses. Je suis pas à un demi près, et ce serait bien plus..."

    Devant eux se dressait la préfecture, avec ses vielles pierres grises et autoritaires et ses représentants bleus de la loi. Sam eut un petit rire silencieux et se croisa les mains au niveau des hanches.

    Sam leva les bras, et ses deux seins blancs jaillirent au grand jour, ses deux seins rond et glorieux, les deux seins de Samantha.


    votre commentaire
  • "Prince Sayen cherche compagne pour amitié et plus si affinités. Si vous aimez le genre criminel contre l'humanité et que ça ne vous déranger pas que je me transforme en singe géant les nuits de pleine lune, je suis votre homme! Non sérieux s'abstenir."

    1 commentaire
  • Hans Van Themsche, un étudiant "courtois" en techniques de soins aux animaux, a tué hier une jeune femme et la petite fille qu'elle gardait, et blessé une autre femme, (très) vraisemblablement pour un mobile raciste.

    Il aime les bêtes, mais apparemment pas les gens...

     

    2 commentaires
  • Doucement l'automatique machine arrache les parasites de moi. Doucement la douleur. Intense et inepte satisfaction. Le doux bruit me fait céphaliquement mal. Bz. Aïe. Trop chaud, mais en finir.

    Lorsque le drap caresse ma peau douce et scarifiée je renais. Diktat de la mode qui me fait me sentir femme.


    votre commentaire
  • Mais comment faire comprendre aux gens que je ne veux pas faire agrandir mon pénis, PUISQUE JE N'EN AI PAS??

    1 commentaire