• Mon nouveau blog, purement litteraire, est en Anglais et sur Worpress.com : http:/joanthemaid.wordpress.com.


    Merci d'avance pour vos commentaires (plus j'ai de critiaues, plus je m'ameliore)


    2 commentaires
  • J'imagine que cette petite aventure va être le premier épisode de la chanson de Jeanne au pays des Ricains (qui sont, ne l'oublions pas, en grande partie originaires de la Perfide Albion, que par mon pseudo je suis obligée de détester, même si je l'adore en vrai).



    Tout a commencé par un stupide bagel, que j'imaginais transformer en récompense post-blanchisserie et sèche-linge (j'avais très peut que ledit sèche-linge me crame des fringues, et lui suis très reconnaissante de ne pas avoir laissé libre cours à ses instincts pyromanes-on verra plus tard que votre humble servante peut difficilement en dire autant). Or, il faut savoir que les bagels américains, contrairement à leurs homologues anglais que je ne bouterai plus jamais hors de France, promis-juré, ces bagels sont mauvais parce que plein de sucre et de graisse, comme tout ce qui est américain- sauf les américains eux-mêmes, qui convertissent le sucre, soit en graisse, soit en football, ce qui fait qu'ils sont soit pleins de graisse, soit pleins de vide, mais c'est un autre sujet.


    Donc pour avoir quelque chose d'un peu croustillant, j'ai mis ce cher bagel dans le micro-ondes, et ça, c'était le début des mauvaises idées. Puis, en bonne Française ignorante de ces engins de barbares de micro-ondes de mes deux ovaires, j'ai appuyé sur le bouton : potatoes. Ce qui veut dire patates. Je me disais, innocemment, qu'une patate était assez proche en composition que du pain. Big mistake. Le troisième erreur est que je sui allée ranger mes fringues fraichement blanchies. Jusqu'à ce que j e sente une drôle d'odeur. Et que l'alarme incendie se mette à sonner.


    Toute honte mise à part, cette petite jeste illustre bien deux metaphysical thoughts.


    Un, l'effet papillon tout bête : S'il n'avait pas fait si chaud, je n'aurais pas changé mes fringues aussi souvent, donc je ne les aurais pas encore lavées, donc je serais sortie avec les filles de la chambre d'à côté et je n'aurais probablement pas mangé de bagel en rentrant. Vous aurez compris que je n'ai d'ailleurs pas mangé ce bagel. Donc c'est parce qu'il fait chaud qu'il y a eu un incendie. Donc ce n'est pas ma faute.


    L'autre, c'est le pouvoir qu'on peut avoir sur les gens. Une simple action -cuire un bagel comme une patate- a fait que moi, étudiante anonyme et legal alien ici aux States, ai fait descendre un immeuble plein d'étudiants dans la rue, et venir les pompiers. Donc si vous vous sentez seul et impuissant, c'est parce que vous ne faites pas assez de conneries.


    La morale de cette histoire est : Restez seul, impuissant et anonyme.


    1 commentaire
  • j'ai pas le temps d'ecrire un roman, mais j'avais envie de vous faire part de la plus merveilleuse experience de ce voyage. Desolee pour l'absence d'accent, c'est trop chiant sur le claviers americains.

    2 commentaires
  • Voilà, Jeanne lapucelle va aller faire du rodéo chez les ricains. Elle va certainement changer, encore une fois de plus après des millions, et puis elle va peut-être trouver que faire un blog, finalement, c'est complètement idiot, un truc d'adolescente mal dans sa peau, et puis elle va peut-être écrire une autre merde qui ne sera jamais publiée, et puis elle va peut-être être une ratée jusqu'à la fin de sa vie, et tout ça parce qu'elle a voulu péter plus haut que son cul, parce qu'elle s'autorise des rêves trop grands pour elle, et qu'elle veut vivre dedans.






    Toujours est-il qu'elle se souviendra de cet été, où moi, son alter ego réel, j'ai pété un, voire deux ou trois câbles. Où ma vie a eu l'air de se débloquer, sans pour autant faire disparaître les problèmes antérieurs. Une histoire de cul qui a failli tourner mal, c'est-à-dire devenir plus et ajouter une blessure de plus à mon pauvre jeune coeur, une bisexualité entrevue, timide, hésitante, l'impression d'être vierge à nouveau et d'avoir tout à recommencer, et puis les vieux problèmes d'amours interdites, clandestines, qui ont jalonné ma vie et continueront de la remplir. Peut-être que c'est mon côté rebelle qui s'exprime jusque dans mes tripes.





    Et tous ces problèmes français, je les emmène avec moi par-dessus l'Atlantique, et pis peut-être qu'ils passeront par un trou d'air.





    Mais j'en doute. 


    1 commentaire
  • Une image, comme ça. Sur une plage naturiste, une fille magnifique, des jambes interminables, une peau lisse, bronzée intégralement, des cheveux longs, brun-roux, qui se balancent légèrement en rythme avec ses hanches. Comme une apparition surnaturelle, qui montrerait tout, sauf ses yeux.


    1 commentaire