• "American values should win against all others in any war of ideas, and we can't let prisoner abuse tarnish our image. "

    "Les valeurs américaines devraient gagner contre toutes les autres dans quelque guerre idéologique que ce soit, et nous ne pouvons pas laisser les mauvais traitements infligés aux prisonniers ternir notre image."


    "We are not simply any other country. We stand for something more in the world – a moral mission, one of freedom and democracy and human rights at home and abroad. We are better than these terrorists, and we will we win. The enemy we fight has no respect for human life or human rights. They don't deserve our sympathy."

    "Nous ne sommes pas simplement n'importe quel autre pays. Nous avons une place plus importante dans le Monde - une mission morale, de liberté, de démocratie et de droits de l'Homme chez nous et à l'étranger. Nous sommes mieux que ces terroristes, et nous gagnerons. L'ennemi que nous combattons n'a aucun respect pour la vie humaine ou les droits de l'Homme. Ils ne méritent pas notre compassion."

    Sic.


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  • Ma vie... Vide, remplie de remplissage, de sorties, de livres, de jeux vidéos. D'écriture médiocre et jamais aboutie. Remplie de nuits qui durent jusqu'a midi, de soirées d'insomnie gâchées à ne rien faire, à penser que quand même, je pourrais faire quelque chose pour mon futur, écrire, travailler mes cours, lire, histoire d'avoir l'air cultivée. Publier un post, mais quel post ? Un truc plombant, comme celui-ci, ou réac comme celui d'avant, ou faussement drôle ?

    Remplie de mecs qui passent, un soir, parfois même le temps d'une danse, dont j'ai envie parfois, mais ne veux pas m'encombrer. Alors pas de sexe. Toutes façons pourquoi faire, après on se retrouve soit pareil qu'avant, soit avec un type sur le dos. Jamais heureuse, de toutes façons, avec ou sans. Alors pourquoi s'emmerder...


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  • Trop, oui, trop de civilisation. Trop de confort, trop de rectitude, trop de platitude dans ces villes asphaltisée, aseptisées. Trop de facilité. On se déplace en ligne droite sinon assis tranquillement dans une bagnole qui pue, nos jeunes corps ramollis par ces heures passées assis, fatigués même de marcher sur des surfaces pas assez plates, pas assez lisses à notre goût de poules de luxe.

    Et si nos pauvres corps, demandant qu'on les entretienne, se font entendre, ils sont maltraités intensivement pendant deux heures de temps en temps dans une salle de sport, sous une température de trente degrés, dans une atmosphère pseudo-socialisante, médisante et "sympa".

    Et s'ils demandent à se défouler plus sauvagement, ils ne peuvent le faire que selon les règles sociales, dans un air enfumé, étouffant, dans quelque cave qui mérite bien le nom de "boîte" de nuit. Danser en d'autres circonstances, simplement parce qu'on en a envie, est tout simplement impensable. Alors on  réfrène cette envie qui nous prend parfois dans l'euphorie d'un soleil chaud, de sauter, de danser, de crier sa joie. On va me prendre pour une folle...

    Et quand le paysage urbain, à cause de travaux qui font râler les vieux, se cabosse, devient rugueux, et qu'on sent qu'il n'est plus ridicule, grâce à l'impatience normale de l'étudiant en retard, de couper par les gravats, quel bonheur d'enjamber des trous, de grimper des tas crasseux, parfois même, bonheur suprême, de sauter par-dessus un fossé, acte à la dangerosité risible mais jouissive parce que non civilisée, acte libérateur de l'animal en cage qui passe, furtivement, son museau de l'autre côté des barreaux de sa prison dorée.


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  • Pourquoi? Tout simplement parce que je vais parler de la mort. Ce sujet qui nous intrigue tous. Pour certains, c'est simple : si t'as été gentil ("obéissant" serait plus juste), tu vas au paradis si t'as fait des bêtises ou simplement que t'as pas cru en Dieu, quel qu'il soit, et que t'as pas fait tes prières... GGrrrrRRR! Tu vas en enfer! Ce qui, évidemment, a de quoi t'inciter à être sage : personne a envie de bouillir pour l'éternité dans une marmite, avec des chèvres anthropomorphes qui s'amusent à touiller avec des espèces des grandes fourchettes à dessert.

    Personnellement, j'ai du mal à y croire, du coup j'ai tout de suite moins de mal à m'amuser dans la vie (quoique, si jamais, je pourrais toujours me convertir et me faire absoudre une heure avant ma mort, donc pourquoi s'emmerder avec ça maintenant ?). La théorie qui me semble donc la plus probable est donc celle selon laquelle quand on meurt, il n'y a plus de connections électriques dans notre cerveau, donc notre âme, comme le reste, cesse tout simplement d'exister. Flippant, d'autant plus que comment penser avec ma pensée que je ne penserai plus(Phrase empruntée à François)?

    Donc ma pensée, une nuit d'insomnie, ni une ni deux, a inventé cette théorie:

    Vous savez qu'il a été prouvé (par Freud, Sigmund de son ptit nom) qu'un rêve, bien qu'il nous paraisse durer longtemps, dure en fait, dans notre cerveaux, quelques secondes, et est souvent déclenché par l'élément qui provoque le réveil.Deux causes possibles : la plus logique, c'est que, lorsqu'on se réveille, on brode immédiatement une histoire qu'on croit avoir rêvée dans l'ordre, mais qu'on invente en fait au fur et à mesure qu'on repense au rêve. Ou alors, notre cerveau se met à fonctionner ultra-vite, hypothèse que l'on va retenir pour les besoins de ma théorie.

    On peut imaginer (oui, on peut, je vous le jure) que, quand on meurt, notre cerveau se met à rêver, à penser  de plus en plus vite, jusqu'à ce que...le temps s'arrête pour nous. Ca vous fait penser à rien ? Ah, je vois d'ici les physiciens : ben oui, un trou noir. Pour les profanes, un petit rappel : Quand un objet entre dans un trou noir, il atteint la vitesse de la lumière. Or, plus on se rapproche de la vitesse de la lumière, plus le temps s'écoule lentement pour nous. Exemple : vous allez très très vite vers une planète assez loin du système solaire, et vous revenez. Eh ben, y'a des chances pour que votre petit(e) copain(ine) resté(e) sur Terre ait pris plus de rides que vous. Et si votre voyage ne vous a paru durer que quelques mois, lui il vous a peut-être attendu des années.

    Bon. Alors est-ce que c'est pas un kiff métaphysique de penser qu'à la mort, vous vous mettez à penser à une vitesse limite qui fait que le temps s'arrête pour vous, et que, du point de vue des "autres", vous êtes mort, mais du vôtre, vous pensez...Eternellement. Seul dans votre trou noir, sans personne pour attester de votre génie, vous résolvez un à un tous les mystères (en effet, comme vous avez que ça à faire, vous pensez, vous pensez, et vous devenez fatalement un penseur, comme pour l'histoire du forgeron, là). 

    Avant j'avais peur de la mort, parce que ça signifiait que j'arrêterais de penser, mais maintenant, j'aime encore mieux...L'enfer, au moins tu peux discuter avec ton voisin de jacuzzi.


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  • Scène banale de sortie de cours... Dans une ville banale, l'oiseau noir monte dans un bus rempli d'étudiants tout ce qu'il y a de plus normaux. Sous son plumage, la femme vit. Pense-t'elle? Se révolte-t'elle? Sûrement, au plus profond d'elle-même, sous des centimètres d'enseignement religieux et de coutumes millénaires. Que dit ce noyau de raison sous le voile ? Elle-même l'ignore, et ses yeux ne reflètent rien. Elle reste collée à l'homme, ne le lâche pas d'une semelle. Que ferait-il ? A-t'elle déjà tenté, ou imaginé, dire quelque chose assez fort pour que ce ne soit pas étouffé par le tissu ? Autant de questions sans réponses. L'homme, lui, n'admet pas même les questions. Il monte, elle le suit : c'est automatique. C'est ainsi que ç'a toujours été, pas de raisons que ça change.

    Il descend ; elle suit. Dix minutes elle a été à quelque mètres, oiseau noir prisonnier en transit chez ses frères et soeurs humains...


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