• Chose étrange, qui a besoin de faire chier. Les différentes études conduites jusqu'à ce jour nous laissnt supposer que ce besoin d'envahir vient d'une frustration qui le pousseà vooloir affirmer sa virilité, au moyen de force grattements de couilles et allusions à divers éléments de son anatomie ainsi qu'à son besoin de relations sexuelles. Cherche aussi souvent à donner des conseils débiles, ou à se croire tout permis. Fait du bruit volontairement quand vous lisez ou écoutez de la musique.


  • Etat d'esprit pouvant survenir après un certain temps sans contact physique masculin (dans le cas du sujet Jeannelapucelle, mais en extrapolant nous pouvons supputer que l'absence de contact physique féminin peut, chez d'autres sujets, provoquer les mêmes symptomes). Ces symptomes sont décrits comme suit : hausse de libido fréquente et non discriminée quant à ses cibles (moins discriminée que d'habitude en tous cas), et forte propension à se morphondre, à penser à ses ex ou à des personnes ayant bénéficié de l'affection du sujet mais qu'elle n'a pas vus depuis des années. Ces symptômes peuvent être agravés par de grands froids ou chaleurs (mot opportun, par son double sens).

  • Personne remplissant, pendant l'absence ou la maladie du titulaire, une fonction quelle qu'elle soit, pour peut que le bon fonctionnement de l'employeur dépende de ce poste (voir 'manque').

  • Clermont-Ferrand, chez Laura et Tibo

    Superbe journée de stop hier. Rencontre de Jessica, que ma présence, je crois, plus que mon discours, a fait se poser des questions sur ses choix de vie. Le fait que j’aie un discours, plutôt, l’a ramenée au sien, celui qu'elle tenait, avant : Anticapitaliste. Culpabilité de l’individualisme. J’en suis fière et désolée.

    Je crois tenir quelque chose sur l’informatisation des êtres. Ma volonté géographique, mêlée au plaisir de vivre un jour ou deux au bord du réseau routier, en flux, hors géographie, et d’affirmer par le discours ma lenteur et ma géographie. Mais il fait encore froid sur le bord des routes et mon sac m’y pèse encore sur les épaules. J’y sens encore la terre séchée de Notre-Dame dans mes chaussettes, j’y suis en mal de contact masculin, aussi. J’ai encore une histoire, du moins : quinze heures de jeûne, trois semaines d’abstinence et de boue.

    Où en est ma géographie ? Une ville, une campagne et une station balnéaire, parcourues à pieds et reliées à vélo. Respectivement mon foyer politique, mon foyer mystique, mon foyer émotionnel. Le premier est stable, c'est l'ancre. Le second explose, c'est la voile gonflée par le vent. Le troisième se referme, c'est le havre au bout du voyage.

    Mon passé : l’apprentissage normé et formel, des amis, dont je m’éloigne, d’où je grandis. Politique, social, éducatif. Devoir, engagement. Dépendance et indépendance.

    Mon présent : Le froid, le nomadisme, la pensée, la lutte des classes, un apprentissage choisi, pratique. Autonomie et solidarité.

    Quant à mon avenir, il n'existe pas.

    La raison, l’intensité, le rêve. Des choix à faire. Politique, femme ou moine-soldat. Ratée, secondaire ou anonyme. Devoir, être, faire. Brillante, heureuse ou forte. Ancrée, lovée ou intègr(é)e.

    A ciao bonsoir.

     

    En train de lire : la société du spectacle, G. Debord ; « 106 : La classe idéologique-totalitaire au pouvoir est le pouvoir d’un monde renversé : plus elle est forte, plus elle affirme qu’elle n’existe pas, et sa force lui sert d’abord à affirmer son inexistence. »
    Lus : détachez vos ceintures, « Camille »

    Le Bachelier (J. Vallès)


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  • La publication, j'en ai peur, reprend. J'aurais pu commencer un nouveau blog, sage et en mon nom propre, et puis je me suis dit que non, que depuis 2007 si j'étais bête il y avait prescription. Alors voilà, je reprends, mi-journal, mi-écriture poético-littéraire, et pas mal de mélange des deux.

    Je reprends parce que je vais, véritablement, tribuler. J'ai pour projet d'entreprendre un voyage, un long, un dur, un à l'ancienne, en vélo. Comme je pars seule, ma mère a baptisé ce vélo Monsieur Vélo. C'est un modèle de 1990, un MBK Adventure un peu rouillé, jamais en panne, auquel j'ai fait quelques greffes : un guidon papillon ("ses oreilles"), un porte-bagage, peut-être bientôt deux, et puis une dynamo. Comme ça, la nuit il ronronne et son oeil s'allume.

    Et ce voyage, alors ? On s'en fout, de ton vélo!

    Ce voyage, il a trois ans dans mon esprit et consistait au départ à faire le tour d'Eurasie pour compléter mon apprentissage des six langues de l'ONU : (Français, Anglais, Espagnol), Russe, Arabe, Mandarin. Et puis j'ai revu à la baisse mes ambitions linguistiques, pour décider d'aller au moins en Russie. Qui sait, si rien ne me retient en Europe et que le vent d'Ouest souffle fort, j'irai plus loin.

    Oui, c'est le vent d'Ouest qui te pousse vers l'Est. Eh, oui.


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