C'est ce que je serai l'année prochaine. Eh oui, je quitte Saint-Etienne et la france et l'Europe, et je vais passer un an là-bas, chez les 56% de républicains, dont 13% sont divorcés, où il fait entre 4 et 6 degrés en hiver, et 26 à 28 en été, et tout et tout...

Enfin, c'est aussi la patrie de Johnny Cash... Et de QT, eh oui, Quentin Tarantino. Pis ç'a l'air joli.

Enfin j'imagine qu'à ce moment-là j'abandonnerai ce blog, ou que j'en ferai un en anglais. Ou peut-être qu'au contraire j'aurai plus de trucs à dire, parce qu'admettez que ce post est pas passionnant.

Ah si, je sais ce que je vais dire : vous savez les consignes de sécurité pour entrer à l'ambassade des Etats-Unis?

Pas d'arme, on s'en serait douté, vous allez me dire. Tiens, je me demande si c'est seulement les armes à feux. Je pourrais emprunter le vieux sabre de cavalerie de mon grand-père (vous inquiétez pas, il s'en est pas servi). Enfin, c'est bon à savoir, au cas où j'aurais voulu m'amener avec un Remington, et faire sauter la ceinture et les bretelles du type à l'entrée.

Pas de téléphone portable  (on pourrait appeler un complice terroriste pour lui dire quand la diversion a fonctionné, et qu'il peut poser la bombe, j'imagine).

Pas de sac, sachant qu'il faut quand même amener à peut près une tonne de paperasse, notamment pour prouver qu'on ne veut pas émigrer définitivement. Je vois bien la mémé qui étouffe un gros garde dans son sac croco.

J'ai demandé au type s'il fallait que je m'amène toute nue, désolée ça m'a échappé, j'étais sur le point de dire, mais il m'a dit, c'est ça venez toute nue. Ca pourrait être marrant à faire, si je tenais pas à ce point à obtenir ce putain de visa.